Afin de déterminer combien de temps chaque action a besoin, j’ai animé rapidement les storyboards en créant des animatiques. C’est là que je me suis rendu compte que les animations étaient trop longues. Le temps de production n’allait plus rentrer dans le planning étant donné le besoin d'avoir 12 images par seconde pour une bonne fluidité. Certaines narrations comme celles de Nathalie* et de Doris sont restées telles quelles, les autres ont été repensées.
Un vide. Je me suis sentie à l’extérieur de mon corps. (Marion)
Ta vie, elle est figée. Elle est figée, tu dois attendre, jusqu’à ce qu’on te « défige ». (rires) T’es sur stand-by et après d’un coup tu dois attendre qu’on te remette sur play pour qu’enfin ils puissent t’enlever ça et que tu puisses continuer ta vie! (Nathalie*, prénom d'emprunt)
Version 1
Version 2
Je dirais que je me sentais désarmées, que je ne savais pas quoi faire et que je ne pouvais surtout rien contrôlée. Comme perdue dans le désert. (Romane*, prénom d'emprunt)
Je me souviens être dans le bain chez moi qui était plein de sang. J’avais l’impression d’être comme dans un film, comme si ce n’était pas vrai. (Noémie)
Version 1
Version 2
Ce moment de bascule où quelques instants auparavant on se dit que le bébé vit peut-être encore et le moment de l’annonce où l’on n’a plus rien à faire. (Christine)
Version 1
Version 2
C'était beaucoup de vide. (Doris)
© Mona Baiutti, Bachelor Communication visuelle,
Haute école des arts de Berne, 2019.