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Phrases

Phrases tirées des témoignages

L’idée de départ était retransmettre en animation l’histoire d’une ou de plusieurs fausses couches. En relisant les textes, j’ai remarqué qu’il serait plus intéressant de sélectionner des métaphores créées par les femmes. Cela permet une plus grande interprétation visuelle et narrative pour les animations. J’ai sélectionné d’abord plusieurs phrases, pour ensuite réduire le choix à une phrase par personne, afin de créer un espace propre à chacune. Les phrases sélectionnées sont marquées avec un astérisque ci-dessous.

C'était beaucoup de vide. »*
Témoignage Doris, audio

« Là, c’était vraiment le médical qui commençait. Toi, t’es là dedans. C’était comme s’il me mettait dans une machine à laver, à ce moment là. »
Témoignage Doris, audio

« Ce moment de bascule où quelques instants auparavant on se dit que le bébé vit peut-être encore et le moment de l’annonce où l’on n’a plus rien à faire. »*
Témoignage Christine, écrit

« L’image d’une femme qui sentait deux coeurs battre en elle et qui tout d’un coup n’en sent plus qu’un. »
Témoignage Christine, écrit

« Je dirais que je me sentais désarmées, que je ne savais pas quoi faire et que je ne pouvais surtout rien contrôlée. Comme perdue dans le désert. »*
Témoignage Romane* (prénom d'emprunt), écrit

« Bon vous savez ce que vous avez à faire, c’est vous mettre au lit. » Parce que j’en avais perdu un et après l’autre aussi. J’ai dû me coucher quoi. »
Témoignage Juliette, écrit

« C'est cela, mon ventre est devenu un cimetière? »*
Témoignage Juliette, écrit

« Un vide. Je me suis sentie à l’extérieur de mon corps. »*
Témoignage Marion, audio

« Ta vie, elle est figée. Elle est figée, tu dois attendre, jusqu’à ce qu’on te « défige ». (rires) T’es sur stand-by et après d’un coup tu dois attendre qu’on te remette sur play pour qu’enfin ils puissent t’enlever ça et que tu puisses continuer ta vie! »*
Témoignage Nathalie* (prénom d'emprunt), audio

« Je me souviens être dans le bain chez moi qui était plein de sang. J’avais l’impression d’être comme dans un film, comme si ce n’était pas vrai. »*
Témoignage Noémie, audio

© Mona Baiutti, Bachelor Communication visuelle,
Haute école des arts de Berne, 2019.